Protection face aux virus de l'hiver
A l'approche des fêtes de fin d'année, et dans un contexte de triple épidémie (bronchiolite, grippe et Covid-19) dans la région, il est indsipensable de continuer à sensibiliser les français au respect des gestes barrières et à la vaccination
L'agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes appelle chacun et chacune d'entre nous à maintenir les réflexes que nous avons adoptés pour limiter la transmission et l'impact des infections hivernales.
Concernant le Covid-19, d’après le dernier bulletin de Santé publique France, en semaine 49 l’épidémie continue de progresser dans la région. Pour
la semaine glissante du 6 au 13 déc., le taux d’incidence atteint 710 cas pour 100 000 habitants dans la région (taux France : 620).
L’impact hospitalier augmente, le nombre
de nouvelles hospitalisations pour Covid-19 continue d’augmenter en semaine 49 (+18%) ; le nombre de décès hospitaliers augmente également.
Au 16 décembre, 2 830 patients sont hospitalisés pour Covid-19 dans la région dont 159 patients pris en charge en soins critiques.
Concernant la grippe, d’après Santé publique France, la région Auvergne-Rhône-Alpes est pour la
deuxième semaine en phase épidémique, avec une augmentation d’activité relevée par tous les indicateurs : En médecine libérale, d’après les données SOS Médecins, le nombre d’actes
poursuit son augmentation en semaine 49, avec 894 actes pour grippe/syndrome grippal enregistrés (vs 645 actes en S48), ce qui représente 9,9% de la part
d’activité.
En médecine hospitalière, selon les données du réseau Oscour®, les recours aux urgences tous âges pour diagnostic de grippe/syndrome grippal sont en forte
augmentation. 437 passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal ont été enregistrés (+ 121% par rapport à la semaine 48), sur ces 437 passages, 49 ont été suivis d’une
hospitalisation.
S’agissant de la bronchiolite, le point de Santé publique France du 16 décembre indique que la dynamique épidémique de la bronchiolite diminue en Auvergne-Rhône-Alpes, en semaine 49 mais reste très élevée. Dans la région, en semaine 49, 1 211 passages aux urgences pour bronchiolite ont été relevés, soit 29,2% des passages dans cette classe d’âge. Parmi ces passages, 411 ont été suivis d’une hospitalisation, soit un taux d’hospitalisation de 33,9% pour ce diagnostic. Les hospitalisations pour bronchiolite représentent 63,1% de l’ensemble des hospitalisations dans cette classe d’âge.
Oui, les gestes barrières sauvent des vies. Ils protègent de l’ensemble des virus de l’hiver (Covid-19, grippe, bronchiolite, gastro-entérites, etc.) et doivent (re)devenir des réflexes au quotidien :
Pour protéger les enfants en bas âge de la bronchiolite, des gestes complémentaires peuvent être appliqués > Consulter
Contre le Covid-19 et la grippe, la vaccination reste un levier de protection majeur qui permet de réduire considérablement le risque de formes graves et de décès.
Elle est ouverte à tous les Français qui le souhaitent et, est très fortement recommandée pour :
La double vaccination grippe-Covid19 est nécessaire pour être protégé contre les deux maladies ; pour rappel, les deux injections peuvent être réalisées en même temps chez votre médecin, pharmacien, infirmier.
Rappels règlementaires concernant les lieux diffusant des sons amplifiés
La réglementation a largement été modifiée par le décret n°2017-1244 du 7 août 2017 relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés.
Les dispositions de ce décret s'appliquent depuis le 1er octobre 2018. Cependant, des éléments complémentaires sont toujours attendus, notamment un guide technique et une note d'information ministérielle.
Concernant cette dernière, la Direction générale de la santé a indiqué aux ARS, le 9 mars dernier, qu'elle était validée mais que "au vu du contexte sanitaire, en lien avec le ministère chargé de la culture, la diffusion de cette note d'information est reportée à un temps plus favorable pour les exploitants de lieux dont l'activité est la diffusion de sons amplifiés".
Le préfet de département est chargé du contrôle de cette réglementation.
Les lieux concerné par la réglementation
Ce sont les lieux ouverts au public ou recevant du public, clos ou ouvert, accueillant des activités impliquant la diffusion de sons dont le niveau sonore est supérieur à la règle d'égale fondée sur la valeur de 80 dB(A) équivalents sur 8 heures.
De nombreux lieux sont concernés : les salles de concert, discothèques, festivals, bars diffusant de la musique, salles des fêtes, cinémas, salles de sport diffusant de la musique amplifiée, locaux d'enregistrement artistique...
Les terrasses des bars et restaurants sont donc concernées par cette réglementation.
La limitation des niveaux d'exposition du public
Afin de protéger le public des effets de l'exposition à des niveaux sonores très élevés, la règlementation fixe les niveaux à ne pas dépasser en tout lieu accessible au public diffusant des sons amplifiés :
102 décibels pondérés A (dB(A)) sur 15 minutes ;
118 décibels pondérés C (dB(C)) sur 15 minutes.
Lorsque les activités impliquant la diffusion de sons amplifiés sont spécifiquement destinées aux jeunes enfants (jusqu'à l'âge de 6 ans révolu), les niveaux à ne pas dépasser sont de :
94 dB(A) sur 15 minutes,
104dB(C) sur 15 minutes.
Ces dispositions sont obligatoires pour tous les lieux diffusant des sons amplifiés y compris les cinémas et établissement d'enseignement artistiques.
Pour plus d'information : ars-dt73-es-pole-bruit@ars.sante.fr
Prévention au monoxyde de carbone
Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui touche chaque année près de 4 000 foyers en France, entraînant une centaine de décès. Il peut être émis par tous les appareils à combustion : chaudière, chauffage d’appoint, poêle, groupe électrogène, cheminée.
Comment prévenir les intoxications : cas général !
Pour éviter les intoxications, il suffit d’avoir quelques réflexes essentiels :
Comment prévenir les intoxications : les chauffages d'appoint !
Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui touche chaque année près de 4 000 foyers en France, entraînant une centaine de décès. Il peut notamment être émis par les chauffages d’appoint non électriques s’ils ne sont pas utilisés correctement :
Comment prévenir les intoxications : les groupes électrogènes !
Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui touche chaque année près de 4 000 foyers en France, entraînant une centaine de décès. Il peut notamment être émis par les groupes électrogènes s’ils ne sont pas utilisés correctement.
En savoir plus : https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/monoxyde-de-carbone
Moustiques tigres en Auvergne-Rhône-Alpes
Présent depuis 2012 en Auvergne-Rhône-Alpes, le moustique tigre s'est installé progressivement dans notre région.
Outre la mise en place d'une surveillance renforcée à chaque saison, l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes a engagé un travail de concertation avec l'EIRAD (Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication), les conseils départementaux, la Métropole de Lyon et plusieurs communes afin de réaliser des outils de communication communs à l'échelle de la région pour sensibiliser la population.
Retrouver ici différents supports de communication et ressources.
Consultations externes du Centre Hospitalier de la Vallée de la Maurienne
Retrouvez ici, le guide des différentes offres de soins du centre hospitalier.
Informations complémentaires sur le site du CHVM : https://www.chvm.fr/
Référentes Handicap' - CHMS
Deux référentes handicap sont présente à l'hôpital pour faciliter la prise en soin des personnes en situation de handicap. Elles peuvent accompagner les patients à l'occasion d'une consultation ou d'une hospitalisation.
L'égal accès de tous aux soins est une mission de service public pour laquelle le centre hospitalier Métropole Savoie se mobilise.
L'établissement a :
Vous pouvez les solliciter en appelant au 04.79.96.58.77 ou en envoyant un mail à referenthandicap@ch-metropole-savoie.fr
Page internet des référentes handicap : https://www.ch-metropole-savoie.fr/9888-la-prise-en-charge-a-l-hopital.htm
Centre d’Examens de Santé
de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie
Pour bénéficier de ce bilan, que dois-je faire ?
Ligue contre le Cancer
La section mauriennaise de la Ligue contre le Cancer propose désormais un "espace ligue" à Saint Jean de Maurienne, Place du marché (bâtiment Les Arcosses).
Des bénévoles animeront cette antenne, avec une permanence d'écoute et d'information les lundis des semaines impaires, de 16h30 à 18h30.
Ces lieux sont ouverts aux personnes atteintes d'un cancer et à leurs proches pour les soutenir face à la maladie et assurer une information sur les différentes aides proposées par la Ligue : soutien psychologique, nutritionnel ...
L'association propose un accueil bienveillant et une écoute, dans un cadre confidentiel, et pourra orienter selon les besoins vers d'autres structures du médicosocial.
La Ligue propose un site Internet pour aider les familles dans leurs différentes démarches : https://droit-demarche-cancer.fr/arbo-navigation/prise-en-charge-des-soins